La rentrée de ce mois de septembre 2012 est forte d'une actualité propice à l'éducation des enfants dans le contexte scolaire mais aussi au sein de la famille, que celle-ci soit recomposée ou non, monoparentale ou non, hétérosexuelle ou non. Il est déjà loin le temps où la question de l'homoparentalité (c'est-à-dire le droit pour deux personnes du même sexe de pouvoir éduquer "légalement" à deux un ou plusieurs enfants) n'était même pas abordée et restait une sorte de tabou social. Aujourd'hui cette revendication, dont les termes doivent encore à cette heure être définis, devient un véritable thème de société au même titre que le mariage homosexuel qui en est évidemment la base de tout l'édifice...
Le simple fait de reconnaître homoparentalité dans les faits, puisque celle-ci existe bel et bien (plus généralement pour les couples homosexuels femmes) implique une réponse claire des institutions sur ce sujet afin que la "réalité des droits" soit à la véritable hauteur d'une "réalité du quotidien". Pour autant, malgré l'évolution des mentalités, le couple traditionnel, celui issu de l'union entre une femme et un homme, reste le plus légitime, ceci via le mariage, pour institutionnaliser ces droits parentaux alors que beaucoup de couples vivent ensemble avec des enfants en commun sans pour autant être mariés… voyons ici aussi une évolution des mentalités et des comportements, alors devons nous nous poser nous la vraie question : celle de l'éducation "à deux" plutôt que celle des genres qui composent le couple pour ce droit à éduquer ?
Évidemment, la réponse est encore une fois inscrite dans le marbre de nos traditions ou de nos lois, notamment civiles et laïques mais aussi religieuses… et sur ce dernier thème il est encore plus complexe de définir arbitrairement des orientations généralistes sans déstructurer le fondement même de ces traditions qui sont multiples et ancrées dans nos sociétés par le multiculturalisme, nous voyons par le même coup que le couple, la famille et les interrelations entre les éléments de cette "famille protéiforme" font intervenir une multitude de paramètres touchant chacun d'entre nous au coeur d'une réflexion bien plus que juridique, c'est une réflexion philosophique et éthique sur nos modes de vie contemporains en société, aujourd'hui en France mais aussi évidemment en occident, pour ne pas dire "mondialisée" puisque la question se pose où que nous soyons tant elle est aussi généralisée !
Comme nous le voyons, le débat en cours est passionnant, à la fois par les enjeux intellectuels qui vont en découler que par le niveau de liberté que la société et ses traditions vont bien vouloir laisser aux couples en matière de choix d'union et de reconnaissance de mode de vie. Cette question dépasse donc même l'homoparentalité, c'est ici un tournant presque historique au niveau des mentalités, du "qui vit avec qui et comment"… c'est une question de "Liberté de couple" au-delà de la simple "Liberté individuelle", il y a donc tout une réflexion intellectuelle, juridique et institutionnelle à mettre à plat et à élaborer sans attendre, à la fois beaucoup de travail pour nos politiques, nos penseurs et aussi pour l'ensemble de la population qui est au premier plan de ce bouleversement idéologique, lequel peut tout aussi bien rester encore longtemps en l'état actuel, c'est-à-dire dans l'incertitude.
Espérons simplement que le débat débouche effectivement sur des actes forts et positifs de la part des pouvoirs publics afin de renforcer la cohésion sociale tout en développant une pluralité et une diversité de "choix de couple" et de modes de vie familiale associés, en cela la société doit jouer un rôle actif quant à l'élaboration de propositions afin de rendre ses administrés confiants en leur donnant cette liberté de choix. Beaucoup d'entre vous me diront qu'il y a des règles, des lois et des traditions qu'il ne faut pas modifier… alors dans ce cas libre à chacun de suivre ces mêmes lois et traditions sans entraver la marche de l'évolution des mentalités que d'autres voudront suivre.
Changer les mentalités ou les faire avancer reste difficile, mais ne soyons pas pessimistes, nous vivons une époque effectivement assez difficile mais véritablement fantastique avec de nombreux défis à surmonter et des moyens pour y arriver, bien entendu nous avons des défis économiques et financiers, énergétiques et environnementaux, mais aussi et surtout des défis idéologiques importants, à la fois éthiques et sociaux pour mieux vivre en société(s) "nos unions et partages de vie" en toute(s) liberté(s), ceci dans un cadre à la fois juste, équilibré et large d'esprit. Nous pouvons tous en être certains, bien ou mieux vivre, c'est avant tout avoir la joie de partager sa vie avec la personne de son choix au-delà de certains critères étriqués ou dictés, tels le genre, "l'âge du capitaine" ou tout autres paramètres… tant que les personnes désirent cette union basée sur leur volonté réciproque de vivre ensemble leur amour en famille.
Chaque jour je suis confrontée aux problèmes de couples très divers, et à des couples très différents dans leur mode de vie relationnel. Pour ma part je ne porte aucun jugement sur les choix qui sont faits, je ne suis que l'auxiliaire ponctuelle qui apporte des solutions adaptées à chacun dans l'orientation initiale qui a été choisie afin que ces choix soient compatibles et harmonieux pour le bien du couple formé. J'ai de plus en plus souvent des couples homosexuels dont les problèmes viennent justement principalement d'une non-reconnaissance de leur statut et de leur liberté de choix au sein de la société dans laquelle ils vivent, je combats cette situation en donnant les conseils les plus adaptés afin que le couple ne pâtisse pas de cet environnement pour le moins hostile en sachant que rien ne peut ni ne doit entraver leur union s'il la désire vraiment. Dans tous les cas vous pouvez me contacter si vous désirez discuter de votre problématique de couple, soit en me téléphonant directement aux 01.73.58.36.36 ou 06.50.75.95.14 (numéros non surtaxés) ou bien en cliquant sur ma bannière internet ci-dessous: