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Blog France-Emmanuelle

France-Emmanuelle vue sur le Web:

 

 

22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:02

tentation-infidelite-trahison.jpgEn cette période estivale, que je vous souhaite agréable, c'est le moment de bien se relaxer en vacances, de ne plus trop penser aux problèmes et de se changer les idées afin de rompre avec la routine du travail du reste de l'année. Le beau temps est de la partie, les esprits sont indolents tout comme les corps sont réceptifs à la chaleur ambiante mais aussi en quête d'excitation à la vue de la chair se dénudant au soleil. Vous l'aurez compris, nous sommes en pleine saison propice à la communication amoureuse et au sexe libéré de ses contraintes quotidiennes !

 

Les célibataires sont bien à la fête, puisqu'ils peuvent "chasser" à loisir, les vacances engagent naturellement à ce "sport" généralement masculin, mais attention aux femmes qui n'ont pas le dernier mot et savent aussi se rendre plus désirables encore qu'à l'accoutumée, tant les formes féminines sont mises à l'épreuve des regards et des convoitises… elles savent parfaitement jouer aussi de leur côté pour attirer irrémédiablement l'oeil de l'homme et fortement susciter son envie ainsi que son désir sexuel. 

 

Je ferai un petit aparté pour signaler, ou plutôt rappeler à mes lectrices assidues, que les hommes sont toujours à l'affût, sans arrêt en demande visuelle pour aller plus loin au niveau de tous leurs sens, et évidemment pour franchir la ligne blanche du "toucher"… donc à vous de voir si vous êtes libres pour les jeux de l'amour ou bien si vous préférez garder un oeil sur votre partenaire habituel, ce serait bien plus raisonnable, avisé et sage !

 

Pour les messieurs, je dirais simplement que les femmes savent pertinemment que vos hormones vous jouent plus de tours que vous ne pouvez le penser en période estivale, et donc elles sont sur leurs gardes à double titre : pour éviter les abus incontrôlés afin de modérer les ardeurs non désirées. Cela vaut pour celles qui sont déjà en couple, ou bien non accompagnées. Attention en effet, les femmes célibataires "libres" ne le sont pas systématiquement à toute approche… et les femmes en couple veillent assidûment sur leurs hommes (d'ailleurs elles savent qu'elles doivent "s'en occuper" plus qu'à l'habitude, si vous voyez ce que je veux dire !).

 

Notons enfin que la part de tentation peut aussi toucher les femmes, plus qu'on ne le croit… car le privilège de "chasser" les célibataires n'est évidemment pas un monopole masculin ! Ceci dit, attention aux abus, pour celles qui cherchent l'amour, ce n''est pas en multipliant les conquêtes purement sexuelles que vous trouverez celui qui vous convient pour vivre en couple. Ne jamais confondre "plaisir rapide" et "amour durable", même si les deux semblent parfaitement faire bon ménage, c'est une parfaite illusion d'optique ! Mais vous le savez bien.

 

Passons maintenant aux choses sérieuses. Comme je l'ai plus ou moins dit, la période estivale est un moment de grand risque pour les femmes en couple. Elles peuvent être sollicitées par d'autres hommes et doivent en plus surveiller le leur… Que de travail mental pour se libérer de cette charge supplémentaire ! Finalement les vacances ce n'est pas de tout repos pour une femme avertie qui connaît tous les dangers. Mais la vraie question est la suivante : en cas d'infidélité, que faire, comment réagir ?

 

Personne n'est à l'abri d'une très forte pulsion sexuelle associée à un "concours de circonstances", lesquels en duo font que l'on s'écarte un instant des longues promesses et du droit chemin du pacte de fidélité conjugale (si néanmoins on l'a "signé" ou si l’on s'est engagé clairement). Alors que faire et qu'en penser ? Car c'est avant qu'il faut y penser, et à deux pour bien mettre à plat les exigences de chacun en matière de fidélité. Car il existe plusieurs façons de considérer la Fidélité qui est un mot (j'allais dire "trompeur") qui ressemble à celui de "Liberté" (ou plutôt à une limite de Liberté individuelle en étant en couple…). Que les choses soient claires avant, et même par la suite s'il y a "incident", alors cela sera "a priori" de moindre conséquence.

 

Les couples modernes, ayant des idées assez ouvertes sur la sexualité, et qui ont en plus l'intelligence d'aborder le sujet, savent se prémunir des inconvénients de l'infidélité en anticipant la meilleure réponse adéquate. Évidemment, une telle démarche engage chacun et demande une confiance réciproque sans faille afin de respecter la parole donnée. Par exemple celle de tout se dire, ou bien de s'engager à rester fidèle à 100%, ou bien encore s'accorder le droit d'infidélité "passagère"… Attention, je ne préconise aucunement tel ou tel point de vue ! Non, par contre je cautionne toute entente du couple sur ce point, ainsi que sur ce respect des engagements, quels qu'ils soient. Ainsi, "un couple prévenu en vaut deux" et sait pardonner ou anticiper et résoudre plus facilement les crises !

 

Mais hélas, il existe des situations où les couples n'ont pas eu le temps de discuter du sujet ou bien ont eu une confiance aveugle en leurs propres forces face à d'éventuels évènements qui aboutissent à une infidélité avérée, voulue ou subie. Dans ce cas, il est très difficile d'envisager un dialogue à deux "a posteriori", et le couple peut alors tomber de haut s'il n'a pas les ressources de surmonter la crise. Dans une telle situation, je propose mon aide en qualité de professionnelle des problèmes de couple pour sortir de l'impasse et éviter une rupture, voire envisager un retour de l'être aimé si celui-ci est parti suite à une infidélité.

 

N'hésitez pas à me contacter si vous êtes dans cette situation, au 06.50.75.95.14 (numéro direct non surtaxé).  ou en cliquant sur ma bannière ci-dessous.

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 17:36

feminin-masculin-sexe3-copie-1.jpg

Lors de mes deux précédents articles (ici : 1/3 & 2/3) nous avions globalement vu que la sexualité se construit d'une certaine façon sous forme de plusieurs strates superposables (complémentaires, opposées ou harmoniques), d'une part celle de l'individu, lequel oscillera entre ses désirs profondément enfouis dans son inconscient et ses divers choix réellement possibles dans son environnement quotidien (choix acceptés ou bien subis), mais aussi que l'individu n'étant qu'une seule moitié d'un couple, il aura bien évidemment aussi à composer ou à se redéfinir complètement ou partiellement au sein de cette entité duale. Il devra savoir donner pour recevoir ce qu'il est lui-même capable de se générer (du plaisir / onanisme) mais surtout donner pour recevoir ce qu'il ne sait pas produire lui-même, à savoir : de la confiance et de la reconnaissance de soi (c'est à dire de l'affect), ce qui définit de manière assez syncrétique les deux grandes composantes de ce que l'on appelle plus trivialement l'Amour.

 

Le couple joue donc un rôle primordial dans la construction complète de la vie d'un individu équilibré, cette juste et grande harmonie nécessaire entre échanges de jouissance sexuelle d'une part et interrelation d'une jouissance intellectuelle réciproque d'autre part. Cette double osmose, si elle est réussie, aboutit à une union durable et à une excellente évolution de chaque individu qui compose le couple, lequel est alors véritablement moteur d'un bonheur pleinement partagé.

 

Mais que se passe-t-il lorsque le couple fonctionne selon ces principes avec des paramètres plus hors normes ou que les relations à deux ne suffisent plus forcément à satisfaire l'un des deux partenaires (voire chacun d'eux), en d'autres mots : lorsqu'il y a ce que la société appelle une relation adultérine suivie ? Ou plus prosaïquement un amant ou une maîtresse "en surplus" du couple formé.

 

Déjà, notons que les relations extraconjugales sont assez mal vues par la société qui justement y voit un fort facteur de déstabilisation sociale et de destruction de la structure familiale typique, de la même façon que d'autres typologies sexuelles comme l'échangisme, le libertinage, le triolisme, l'homosexualité ou même plus loin encore et plus complexe, les couples transgenres. La société tente de légiférer sur tel ou tel point en reconnaissant certains droits (par exemple le "mariage pour tous") afin d'aplanir les angles de ses propres suspicions face à la très grande variété de ces mêmes orientations sexuelles, lesquelles dépassent de loin ce qu'il est plus commun d'appeler aujourd'hui la "norme" pour le couple. D'où cette pression sociétale qui peut être véritablement intolérable et insupportable à vivre au quotidien pour certains et qui peut même aller jusqu'à obliger à dissimuler sa véritable nature personnelle en terme d'orientation ou de choix de sexualité. 

 

Durant mon activité, chaque jour je constate ce différentiel entre la réalité vécue et le désir de vouloir vivre autrement et pleinement sa sexualité au sein du couple (ou au-delà), il arrive souvent que durant la première partie de sa vie un individu suive la ligne directrice du couple avec une "sexualité normative" pour s'en détourner et vivre réellement ses aspirations propres, comme si la société imposait de suivre le "schéma courant" pour s'acquitter de ses droits d'être ensuite différent. Mettre en souffrance des individus en leur imposant de refouler leurs véritables désirs n'est évidemment pas une solution positive, cela entraîne des traumatismes durables s'ils ne sont pas libérés de manière exogène. Une grande partie de mon travail consiste donc à libérer ceux et celles qui souffrent de ne pas trouver écho à leurs désirs profonds, bien souvent en ouvrant en grand la porte de l'inconscient qui se cache sous le dur vernis de la pression sociétale.

 

Comme nous le voyons, la sexualité est complexe, mouvante, clivante et un phénomène comportemental en continuelle interrogation, non seulement pour soi-même mais aussi pour le couple et pour l'ensemble du tissu social qui se permet souvent de juger sévèrement ceux et celles qui sont différents ou qui préfèrent simplement suivre d'autres sentiers en dehors des routes principales.

 

Le choix de vouloir vivre pleinement sa sexualité est donc un droit fondamental et celui de vouloir l'assumer est un devoir. Par contre, la responsabilité de construire un couple durable engage toujours irrémédiablement deux individus, et implique selon moi une certaine éthique quant au respect inconditionnel du partenaire. Dans cet ordre d'idée, il me semble raisonnable et indispensable que la réciprocité soit effectivement de mise s'il y a relation extraconjugale… ceci afin de garder un certain équilibre.

 

Bien entendu je n'encourage pas ici tous les couples à vivre des aventures ou à tester certaines limites dangereuses… mais je signifie clairement que s'il y a lieu, alors, ce que l'on se permet personnellement soit tout aussi bien accepté réciproquement et ouvertement en toute transparence, ceci devrait faire réfléchir sur la qualité que l'on porte à sa propre notion de relation de couple !

 

Je vous laisse seul(e) juge de porter vos propres choix et de les vivre pleinement, et je reste à votre disposition si néanmoins vous avez des interrogations ou certaines problématiques à me soumettre. Pour ce faire, contactez-moi par téléphone au  06.50.75.95.14 (numéro direct non surtaxé) ou en cliquant sur ma bannière ci-dessous. À très bientôt pour vous aider dans votre relation de couple harmonieuse !

 

 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 16:18

 

feminin-masculin-sexe2.jpgPour faire suite à la première partie de cet article (en trois parties), laquelle donnait les prémices d'une compréhension de la "valeur du sexe", nous avons vu qu'au niveau strictement personnel il n'existait pas de stéréotype ou de formatage simple, que chacun se forgeait sa propre sexualité selon son histoire, ses rencontres et ses choix de vie. Tout psychologue qui se respecte vous dira qu'effectivement beaucoup de paramètres de la sexualité entrent en jeu dès l'enfance et se mettent progressivement en place à l'adolescence pour ensuite se façonner de manière plus précise à l'état adulte et s'affiner tout au long de la vie. Sur ce constat, les premières rencontres amoureuses sont prédéterminantes, les rapports affectifs avec les parents le sont tout autant pour échafauder les fondations d'une sexualité à deux étages, l'un conscient et accepté, l'autre inconscient et plus complexe à saisir. Sans plus entrer dans le détail psychanalytique des orientations sexuelles et de leurs significations, c'est sur l'axe de ces deux directions, consciente et inconsciente, que va vivre l'individu et réaliser ses choix de partenaire(s) et de type de sexualité, toujours évolutive et mouvante entre aspirations réelles et fantasmes rêvés ou assouvis.

 

Pour le couple il en ira de même, en bien plus complexe encore et de manière logique puisque ce couple est une pièce rapportée qui n'appartient finalement plus vraiment à personne, c'est une représentation construite à partir des éléments en présence, c'est à dire à partir des deux individus qui ont formé ce pacte de vie commune, du moins de vie sexuelle partagée puisque rien n'oblige un couple moderne à cohabiter si la relation seule suffit à les contenter. Car seule ici la relation va compter, et plus précisément la relation sexuelle pour notre propos. Ce qui nous permettra d'élargir le champ d'action aux relations entre deux individus et non pas uniquement aux couples formés. Bien évidemment, une relation en place depuis peu sera soumise aux aléas de construction et aux accidents durant ce travail d'élaboration de l'édifice commun… d'un autre côté le couple déjà mature et vivant ensemble depuis de nombreuses années aura eu des réparations et autres aménagements pour fabriquer sa structure relationnelle et sexuelle, avec parfois la maison en feu, des grands froids, ou les murs de la relation à consolider pour survivre aux intempéries de la vie.

 

Là où se complique l'édification du couple et de la relation à deux, c'est justement sur le facteur commun de l'inconscient de la relation, sur ce mixage des matériaux inconscients de la sexualité de chacun… sur ce point il y a très souvent une grande ignorance de ce qu'est l'autre, de ses réels désirs, de ses fantasmes avoués ou inavoués. C'est pourtant un point crucial que de savoir précisément dans une relation ce que veulent et attendent réciproquement chacun des deux partenaires, notamment en matière de sexualité, laquelle n'est finalement que le reflet condensé d'une personnalité dans un "acte d'échange" totalement "instru-mentalisé" à la fois par la pensée consciente et par le substrat des instincts et fantasmes issus de l'inconscient des deux protagonistes.

Donc… pas si simple !

 

Alors, nous le voyons, la sexualité dispose d'une dimension bien plus large que celle indiquée dans le dictionnaire… elle n'est pas que "comportementale" dans l'acte lui-même, elle est aussi infiniment mentale dans sa conception, elle est le calque de la personnalité sur la face intime d'une pièce où sont gravés pèle-mêle les désirs, les secrets amoureux, les fantasmes, les limites morales et la volonté, et sur l'autre face nous avons l'acte par lui-même qui devient plaisir, échange, attente, répétition, quelquefois douleur assumée et contrainte, voulues ou non, dans la relation. De ses deux faces d'une même pièce, nous voyons se dessiner une articulation majeure dans la structure relationnelle globale : le lien fondamental entre Amour et Sexualité. 

 

Comme je l'avais plus ou moins exprimé rapidement en fin de la première partie, les Sentiments et le Sexe, ce n'est pas la même chose ! L'Amour ce n'est pas uniquement faire l'amour ! La relation ne se résume heureusement pas à l'acte sexuel, voire même purement à la sexualité. Bien que la sexualité soit une expression majeure de l'individu envers un autre, elle n'est pas LA Relation Amoureuse, elle n'en reste néanmoins QUE la Relation Sexuelle. Faire le distinguo et appuyer sur ce point pourrait sembler anodin mais il y a pourtant du soufre dans ce massif duo Amour/Sexualité, et même des fois de la souffrance si les partenaires n'ont pas les mêmes concepts en la matière !

 

Mais alors, une Relation Amoureuse dans un couple, c'est quoi ? Si l'on place la sexualité sur un pan important de cette relation, sur l'autre pan de la montagne que reste-t-il… finalement l'Amour dans un couple, c'est quoi ?

 

He bien l'Amour… c'est tout le reste ! L'Amour c'est déjà être ensemble et aimer "être et vivre ensemble", rechercher la présence de l'autre et sa pleine disponibilité, sa loyauté et sa confiance, capter son affection et donner la sienne en retour, vivre tous les moments heureux et aussi surtout tous ceux qui sont difficiles, pour soutenir, car l'Amour c'est aider l'autre à se construire en écartant l'adversité, c'est aider à devenir plus fort et à s'élever plus haut, à écarter les peurs existentielles et à panser ses plaies anciennes et nouvelles, c'est permettre à l'autre de se sublimer sans l'enfermer et sans l'étouffer de son propre Ego, c'est lui ouvrir un horizon de liberté partagée et acceptée, lui laisser assumer son espace vital intérieur car rien n'est plus beau que de percevoir la différence et l'originalité d'une expression singulière à ses côtés, que de recevoir aussi cette singularité comme un don précieux et unique pour la faire sienne en l'apprivoisant au plus profond de son coeur avec sa permission. Aimer, c'est aussi savoir souffrir pour l'autre et prendre sa souffrance à son compte pour en garder cet instant subtil d'extase et de sacrifice partagé… que l'on appelle, Amour. Aimer c'est donc faire don de soi et recevoir.

 

Après un tel déluge de mots, l'on a tous une grande envie d'Amour ! (si ce n'est pas déjà le cas !). Mais des fois l'Amour ne suffit pas, le désir peut aussi être plus fort, nos instincts sont puissants et peuvent se dresser devant les sentiments pour assouvir des besoins… sexuels, des fantasmes, des pulsions. Dans ce cas le couple peut-il seul sciemment assumer les tentations extérieures, les permettre, les faire don à l'autre dans son espace de liberté ? C'est la question de la Sexualité qui revient au galop au cœur de l'Amour. Est-ce que permettre c'est aimer ? Est-ce que libérer l'autre de sa propre exclusivité sexuelle est encore une preuve ultime de son Amour ?

 

La question est difficile, la réponse l'est tout autant avec tous les dangers inhérents. Dans tous les cas, à chaque couple correspond une "convention intime" qui permet de fixer ses limites. Il est très important de bien définir, au fil du temps de la construction du couple, ce que sont ces limites mutuelles et jusqu'où les repousser à deux. Il est primordial d'en être les garants et de comprendre réciproquement la relation vécue. Nous verrons aussi, dans une prochaine troisième partie de cet article, que la Société impose incidemment des limites, que le contexte extérieur joue aussi fortement sur le couple dans cette acceptation de ce qu'il est et de ce qu'il représente pour exister d'une certaine façon "conforme".

 

Pour l'heure, posez-vous la double question suivante : "ma relation actuelle est-elle pleinement vécue avec bonheur chaque jour, est-elle acceptée réciproquement et comprise dans ses limites existentielles sans face cachée ?" Je vous laisse y réfléchir, et si vous désirez une aide sur ce point, si vous vous posez des questions perturbantes sur votre relation, si vous avez des problèmes de couple à résoudre, n'hésitez pas à me contacter. Cliquez sur la bannière ci-dessous pour m'envoyer un formulaire et expliciter votre 06.50.75.95.14.  À très bientôt !

 

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 18:17

sexe_pouvoir_amour_couple-copie-2.jpg"L'Amour, le Sexe et le Pouvoir", non ce n'est pas le dernier bestseller du prix Goncourt ou du Renaudot, pourtant ce pourrait bien être une excellente trilogie gagnante tant l'on a écrit sur le sujet... depuis que l'Humanité existe sous une forme structurée, de la plus petite communauté ancestrale à la plus grande mégalopole urbaine contemporaine, la multiplicité des contacts entre humains impose ses lois et ses préceptes sur la base d'un rapport de force entre les individus via des relations de pouvoir, d'amour, des fois de haine et de sexe.

 

Nous n'allons pas ici même refaire l'histoire de l'Humanité pour nous en convaincre, les relations entre individus, du même sexe ou du sexe opposé, sont régis par cette trilogie, une sorte de triangle des Bermudes où bien des hommes et des femmes ont pu sombrer dans quelques excès sur leurs congénères. Mais pas besoin d'aller bien loin pour constater que même à notre simple niveau individuel nous sommes tous plus ou moins confrontés à ces "rapports de force", ces sortes de contrepoids relationnels complexes qui tracent les voies invisibles de nos existences.

 

La vraie question serait la suivante : jusqu'où pouvons nous aller en étant lié au "pouvoir d'attraction" du sexe, à la force de l'amour ou bien au désir instinctif du pouvoir ? l'on voit d'ailleurs toute la limite assez floue qui s'instaure dans cette étrange triangulation, le sexe est-il une sorte d'émanation du pouvoir, l'amour est-il un contre-pouvoir du sexe ou une complémentarité plus intellectualisée de celui-ci, la notion de pouvoir sur autrui est-elle liée de loin ou de près au sexe, à l'amour ou à la haine (comme rejet donc "action contre", d'où désir de subordination...).

 

Laissons les réflexions complexes et presque philosophiques, bien réelles mais qui demanderaient plusieurs bibliothèques pour n'en entrevoir qu'une certaine réalité, afin de nous focaliser uniquement sur le... sexe. Et que savons nous du sexe ? Déjà que c'est instinctivement très ancré dans nos gènes, que nous ne pouvons pas y échapper, que d'ailleurs nous existons tous grâce à lui... ne l'oublions pas. Par conséquent nous pouvons noter que nous sommes tous un tant soit peu "prisonniers du sexe", contraints d'y penser et aussi contraints de passer à l'acte, c'est un impératif physique que notre corps demande instamment. Ce besoin intrinsèque de sexe, très variable selon les individus, peut néanmoins dépasser certaines limites, on parle alors "d'addiction sexuelle" pour toute personne qui ne pourrait agir ou penser qu'en passant par la "case sexe" ! On voit d'ici toute la difficulté relationnelle à entrer en contact avec autrui si l'on aborde la chose directement par cette voie purement sexuée...

 

Peut-on dire que l'addiction au sexe est une maladie en soi ? Dans tous les cas ce n'est pas une attitude normale, c'est généralement une attitude déviationniste très handicapante, bien que la juste norme ne soit pas toujours facile à définir (ou à quantifier) il semble certain que l'on ne peut pas tout aborder au quotidien sur le mode "le sexe d'abord"... Hélas pour elles, les personnes qui souffrent de cette addiction déclarée, ne peuvent pas vivre normalement et doivent se faire soigner pour retrouver une sérénité dans leurs relations basiques aux autres. Par contre, dans le couple il existe un paradoxe, en effet l'addiction sexuelle au partenaire pourrait paraitre bien plus "normalisée" du fait que les deux individus peuvent à tout moment passer à l'acte sans pour autant que la relation en soit perturbée, ce serait même bénéfique puisqu'il est couramment admis que dans le couple l'acte sexuel est l'un des ciments de la relation et que répéter celui-ci va dans le bon sens, de ce raisonnement. Oui mais... Oui mais qu'en est-il si l'un des partenaires est, disons-le comme suit : "moins addict" que l'autre... alors effectivement il y a ici un véritable problème de couple, l'un passe pour un obsédé et l'autre pour un impuissant (pour les hommes) ou une frigide (pour les femmes).

 

C'est ici qu'intervient le rapport de force de notre fameuse trilogie, lorsqu'un individu impose son pouvoir sur un autre... en ce qui concerne le sexe il y a donc abus sexuel sur autrui si ce dernier n'est pas consentant, et chaque jour l'actualité nous le rappelle.

 

Que dire de l'Amour dans cette affaire de sexe... Finalement si l'on analyse bien l'ensemble de ce "raisonnement sexué", l'Amour ne serait qu'une forme de consentement réciproque où chacun reconnait pleinement en l'autre sa propre limite d'abus, que ce soit d'abus sexuels ou plus simplement d'abus de pouvoir. Je reconnais que cette définition de l'amour ne satisfera pas tous mes lecteurs mais je répondrais que la Liberté (sexuelle) des uns s'arrête là ou commence celle des autres. Ma définition de l'amour aura au moins l'intérêt de poser des bases de réflexion sur ce rapport de force entre les individus, et plus précisément sur les relations homme-femme !

 

"Le sexe est une des formes primaires du pouvoir." Ernesto Sabato

 

"Le sexe, c'est toujours une relation de pouvoir, qu'on le veuille ou non. Il faut une lutte, une domination de l'un sur l'autre ! Sinon, ça ne marche pas." Monique Larue

 

Le sexe est le cerveau de l'instinct." André Suarès

 

Pour en discuter ensemble n'hésitez-pas à me contacter au 06.50.75.95.14  (numéro non surtaxé) ou à m'envoyer un mail pour une étude de votre situation en utilisant la bannière ci dessous.

 

 
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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:19

sexo_ce_que_les_femmes_aiment_en_amour.jpgComme pour l'article précédent (1/2 "Ce que les hommes aiment en faisant l'amour aux femmes"), nous allons cette fois nous tourner vers les femmes et nous verrons ensemble qu'elles sont à la fois bien plus complexes tout en restant simples dans leurs désirs et revendications, ce qui n'est pas incompatible mais au contraire assez complémentaire et très équilibré, notamment pour le couple.

 

Bien évidemment et heureusement, hommes et femmes ne se ressemblent pas en tout point et n'ont pas les mêmes exigences, désirs, fantasmes ou besoins, par conséquent les uns et les autres auront des orientations différentes pour arriver aux mêmes fins : celles de l'équilibre, du plaisir et finalement d'un bonheur recherché et partagé au sein du couple ou bien dans une relation stable à deux.

 

Le femme moderne et contemporaine, a bien évoluée, elle ne croit plus au Prince Charmant quoi que ce stéréotype "d'homme parfait" puisse encore représenter une sorte de calque imaginaire dont certains traits forts restent des options potentiellement recherchées... notons au passage qu'un homme, attention "un vrai", doit être grand, fort et musclé, en deux mots s'il a les moyens physiques et virils (puisque c'est un homme !) de protéger le "sexe dit faible" alors il sera en bonne place dans la liste (idéale ou idéalisée) de madame.

 

De plus, s'il a des épaules larges, un torse glabre et bien bronzé, ajoutons un beau fessier rebondi... et nous obtenons ici le parfait "Chippendale", style Atlas ou Apollon, qui fait fantasmer les filles, les femmes et même les grand-mères ! Et bien non... ou plutôt pas vraiment ! Ce que les femmes veulent vraiment, en dehors de tout stéréotype imposé par des magazines pour ados en mal de représentation, ce qu'elles veulent ce n'est pas que du muscle !

 

Effectivement, et il est bon de le rappeler, là où justement les hommes pêchent outrancièrement par leur propension à ne se focaliser que sur le galbe prometteur d'une belle croupe ronde ou sur le très appétissant volume mammaire de leur partenaire (qui nous fait penser à un sketch...), les femmes, elles, se positionnent avant tout sur... la communication et sur les relations psychologiques mais...  aussi sexuelles, car celles-ci sont un mode de communication bien compris des femmes.

 

Et oui, encore une fois le soufflet retombe ! Alors que l'on s'attendait à ce que les femmes deviennent masculines par identification en reprenant les attitudes et les petits (ou gros) défauts des hommes, et bien non elles restent conscientes que la stabilité et le bonheur à deux passe par le dialogue, la concertation et une communication élargie à tous les domaines, sexe compris. Sur ce dernier point les femmes n'ont par contre plus rien à envier aux hommes car elles ont appris à parler ouvertement de sexualité d'égale à égal avec leurs homologues masculins, ceci sans honte ni fausse pudeur et sans revendication exacerbée, ceci uniquement par saine parité et pour le bien du couple au quotidien.

 

D'ailleurs, pour une femme, faire l'amour et parler d'amour c'est presque la même chose, du moins pouvons-nous souligner qu'un vrai dialogue sexuel avec un partenaire apporte autant à une femme que l'acte par lui-même, mais justement voici le moment de nous poser la bonne question : que recherchent les femmes en faisant l'amour ou en en parlant ? Une petite liste non exhaustive saura déjà bien nous éclairer sur ce grand mystère féminin avec ces quelques affirmations :

 

- parler de sexe permet d'avoir une relation de couple plus confiante et sincère

- faire l'amour en connaissance de cause développe une complicité partagée

- la communication intime avec le partenaire entraine le désir et la tendresse

- il y a une forme de protection saine que de savoir avant de passer à l'acte

- le respect de la femme passe par son autorisation via un dialogue ouvert

- une vraie relation complète, basée sur l'échange ne peut pas être que sexuelle

- la femme a besoin de certitudes et d'honnêteté, communiquer est un besoin.

 

Nous voyons assez bien que ce que demandent les femmes en amour c'est finalement un véritable dialogue afin d'élaborer une relation plus forte, plus sereine et durable, l'acte sexuel n'est finalement que l'aboutissement de toute cette communication en amont avec le partenaire, car copuler n'est pas le but principal, bien que le plaisir physique ne soit pas à laisser de côté non plus, le sens premier de cette démarche est finalement de s'assurer d'avoir un partenaire de confiance, ouvert et donc capable de dévoiler des sentiments qui permettent un dialogue de haut niveau, ensuite l'acte sexuel partagé avec un tel homme "aussi proche de sa femme" (puisqu'il la comprend) ne peut qu'aboutir à l'extase, c'est ce qu'elle attend... d'une certaine façon le véritable "Prince Charmant" serait tout simplement un homme comprenant parfaitement sa femme, mais il faut croire que c'est très compliqué puisque l'on en a fait un conte de fée !

 

Ne soyons pas désespérées ni trop optimistes non plus, mais constatons que les hommes sont de plus en plus à l'écoute des femmes, la parité dans le dialogue amoureux est une sorte de nouveauté nécessaire au même titre que l'égalité des droits entre les sexes. Les femmes sont tout à fait conscientes que si elles veulent des partenaires fiables et respectueux elles doivent engager ce combat quotidien du "dialogue amoureux", celui des sentiments avec les hommes pour qu'ils puissent mieux les comprendre et aussi s'exprimer équitablement dans ce partage tout aussi intime et rapproché : celui du dialogue des corps, celui d'un acte sexuel désiré pleinement à deux, l'un pour l'autre et non l'un contre l'autre ou l'un sur l'autre...

 

 

"Le sexe est une folie quand, au lieu d'unir, il sépare, renvoyant l'homme au délire de sa solitude." Camille Laurens

 

"Les relations entre les sexes ne peuvent être que de réciprocité." Erica Jong

 

"Seul le battement à l'unisson du sexe et du coeur peut créer l'extase." Anaïs Nin

 

N'hésitez pas à me contacter au 06.50.75.95.14 (numéro non surtaxé) ou via ma bannière ci-dessous.et sachez aussi que vouloir Lâcher-prise est déjà une très bonne prise de conscience !  A bientôt

 

 

 
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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 08:18

Pourquoi_les_hommes_aiment_faire_l_amour.jpgSans beaucoup nous tromper, et sauf cas particulier, nous pouvons déjà affirmer que la plupart des hommes hétérosexuels aiment faire l'amour aux femmes et ne refusent que très rarement une "invitation amoureuse" laquelle débouche généralement sur un acte sexuel, donc ce ne sera pas ici le thème de cet article qui va plutôt s'orienter sur le pourquoi les hommes aiment faire l'amour aux femmes... et ce "pourquoi" est tout aussi mystérieux à expliquer qu'inversement.

 

Il est évident que la Nature a créé les hommes et les femmes (ou plutôt les mâles et les femelles) pour qu'ils s'accouplent. A n'en pas douter ils sont évidemment, et physiologiquement parlant, parfaitement complémentaires au niveau de leurs organes génitaux pour s'emboiter comme il se doit... la Nature a bien fait les choses sur ce point !

 

Attention néanmoins de bien décrypter le subtil distinguo entre "faire l'amour" et "s'accoupler ou copuler"... en effet, même si la finalité générique en est l'acte sexuel c'est bien l'intention qui fait tout la différence, non seulement sémantiquement dans les termes mais aussi dans la façon de procéder. Devons-nous d'ailleurs rappeler rapidement en passant que l'Homme est une espèce qui ne s'accouple pas uniquement dans le seul but principal de procréer mais aussi et surtout pour avoir ou/et pour donner du plaisir, et cette différence est fondamentale pour la bonne compréhension de ce qui va suivre.

 

Bien entendu, dans certaines religions ou sociétés il est très mal venu d'associer le plaisir avec l'acte sexuel, lequel représente soit un acte sacré soit uniquement un acte civil de procréation. Nous ne ferons donc pas ici de développement critique ou ne donnerons pas d'avis sur ces pratiques qui ont néanmoins le mérite d'exister pour qu'on les notifie en seulement quelques mots dans cet article.

 

Alors justement, ne parlons que des hommes qui aiment faire l'amour aux femmes, et plus précisément ce qu'ils recherchent en le faisant... c'est bien ici toute la clef de l'histoire ! Mais avant d'entrer dans des détails plus spécifiques, nous devons nous poser la question suivante : les hommes ont-ils entièrement leur libre arbitre en la matière ? ou pour poser la question différemment : les hommes sont-ils vraiment maitres de leurs choix face aux femmes ? Il est essentiel de poser la question tant les habitudes nous ont tous fait oublier une certaine transparence idéologique qu'il serait bon de repositionner au premier plan : que ce sont bien les femmes qui décident s'il y a, ou non, acte sexuel (consenti). Se remémorer cette évidence va grandement induire les comportements des hommes et donc leurs choix "stratégiques" pour arriver à faire l'amour aux femmes, cela va même, d'une certaine façon impacter fortement leur façon d'aimer les femmes ou de leur faire l'amour.

 

Comme nous le voyons, entre certitudes, choix et décisions, un vrai rapport de force vient de s'instaurer en soulevant une problématique qui semblait simple au premier abord : que si les hommes aiment faire l'amour aux femmes, celles-ci sont forcément d'accord avec eux pour le faire, ce qui n'est évidemment pas toujours le cas... Par conséquent les hommes ne vont-ils pas faire aux femmes ce qu'elles attendent pour qu'ils puissent arriver à leurs fins ? et donc ceci impliquerait une certaine forme d'intelligence amoureuse de leur part pour trouver ce qu'aiment les femmes quand ils veulent leur faire l'amour. Encore une fois se dessinent les contours d'une certaine communication ou interaction permettant de connaitre les choix des uns et des autres en matière d'acte sexuel ou de comportement.

 

Beaucoup d'hommes disposent très certainement, tout comme les femmes, d'une sorte de sixième sens qui va leurs permettre de capter d'importantes informations sexuelles féminines voire d'interagir subtilement, cette "communication non verbale", sorte de communication des corps, en passant par les gestes, les regards et certaines attitudes, voire même peut être au niveau de stimuli hormonaux, va permettre de clarifier le profil sexuel et donc d'entrer en accord ou en phase en vue de formuler la bonne proposition sexuelle ainsi que les actes recherchés. Chaque femme étant unique, tant psychologiquement que sexuellement au niveau de ses choix intimes, les hommes doivent se calquer à ces exigences féminines et le dicton suivant n'a jamais été autant d'actualité: "l'homme propose et la femme dispose", encore faut-il qu'il fasse la bonne proposition !

 

Pour ceux et celles qui s'attendaient à lire une liste de positions du kamasutra que les hommes auraient appris pour satisfaire les femmes, ne soyez pas déçus car finalement nous savons toutes et tous que ce qu'un homme aime avant tout en faisant l'amour à une femme c'est de découvrir ce qu'elle aime vraiment qu'il lui fasse et passe ensuite à l'acte pour son plus grand plaisir. L'acte sexuel ne se transforme en acte d'amour que quand l'écho des partenaires leur permet d'ajuster progressivement leurs limites, de communiquer en communion, de partager à la fois les plaisirs des sens physiques et celui de volontés réciproques de donner et de se donner à l'autre. Reste que les femmes ont aussi d'autres attentes plus complexes à gérer que le seul plaisir partagé, nous verrons cette approche complémentaire dans un prochain article.

 

 

"Dès qu'un homme découvre du mystère dans une femme, il est bien menacé d'en être amoureux." François Hertel

 

"Quand une femme connaît la préférence d'un homme, cigares compris, quand un homme sait ce qui plaît à une femme, ils sont bien armés l'un contre l'autre." Colette

 

"Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer les corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes." Sacha Guitry

 

N'hésitez pas à me contacter au 06.50.75.95.14 (numéro non surtaxé) ou via ma bannière ci-dessous.et sachez aussi que vouloir Lâcher-prise est déjà une très bonne prise de conscience !  A bientôt

 

 

 
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 09:43

concilier_desir_et_sexualite_entite_couple.jpgComme nous l'avons vu précédemment (articles 1/3 + 2/3), désir, sexualité, communication ainsi qu'une bonne connaissance de soi et de la (du) partenaire sont strictement indissociables afin d'aboutir à l'harmonie des sens et des esprits au sein du couple.

 

Le dire et le savoir est déjà un bon début mais l'application au quotidien requiert effectivement un savoir-faire qui ne s'apprend dans aucun manuel basique, en effet le seul livre ouvert qui vous permet de comprendre et d'appréhender entièrement la relation de couple sous l'angle de l'équation : "Désir + Sexualité = Amour" c'est bien le livre de l'expression de votre vie à deux, un ouvrage qui vous permet de voir en l'autre la part de vous-même tout en abordant les territoires inconnus qui ne vous appartiennent pas, ceux de votre partenaire, en d'autres mots : c'est au contact de l'autre que l'on apprend à l'aimer, que le désir s'amplifie, que la sexualité se découvre et s'affine, finalement que l'amour prend toute sa véritable dimension par l'observation, la compréhension et la communication verbale ou bien par la plus sensuelle des expressions, celle du contact plus profond des corps qui s'accouplent.

 

Bien entendu, tous les couples ne sont pas égaux face à cet infini et complexe processus de construction amoureuse, lequel n'est jamais linéaire et sans écueil au fil du temps... car personne ne peut affirmer n'avoir jamais eu des "maux" avec son conjoint, personne ne peut nier la grande difficulté à vivre avec un autre que soi (pour certaine personne il est déjà difficile de vivre simplement leur propre existence).

 

Alors oui nous pouvons l'affirmer sans ambages : la vie de couple n'est bien sûr pas toujours ce long fleuve tranquille sous un Soleil radieux auquel nous aspirons tous, oui il y a souvent des problèmes de couple qui peuvent venir entacher les meilleurs sentiments du monde... Mais la vraie question se pose ici : malgré tous ces problèmes potentiels, toutes ces inévitables incompréhensions réciproques, et toutes ces plaies que nous ne pouvons que panser, faut-il renoncer à vivre à deux à la moindre difficulté, faut-il se résigner à ne pas surmonter les obstacles, faut-il vraiment sacrifier tout cet amour parce qu'un seul virage n'a pas été bien anticipé par le couple ?

 

Sans vouloir faire non plus ici une apologie extrémiste ou idéalisée de la vie de couple (car chacun est libre de ses choix, de vivre ou non en couple), personne ne peut non plus nier qu'il s'agit de la plus belle et naturelle expérience qui puisse arriver dans une vie, celle de trouver le miroir de son âme, le corps secrètement désiré dans ses fantasmes, même si rien ne correspond de manière parfaite à cet idéal forcément impossible à atteindre, le couple est bien la grande aventure de la vie qui permet d'exprimer pleinement à la fois son propre égo tout en étant "en résonance" avec celui d'un(e) autre que soi, cette dissociation nécessaire de l'individu pour se transposer sur autrui, trouver une certaine vérité existentielle grâce au partenaire, savoir prêter un instant son corps afin d'exprimer une extase que l'on ne peut pas complètement avoir seul(e)... tout ceci définit une véritable dimension à ce couple qui démultiplie ainsi l'individu dans ce qu'il a de plus fort jusqu'au bout de ses ressources intimes et lui donne "de facto" ses lettres de noblesse, lorsque ce n'est pas, en plus, une descendance à l'image de ses gènes...

 

Autre question fondamentale que celle de la sexualité dans le couple, de ce rapport aux corps pour ne pas dire ce rapport purement sexuel, comment définir la sexualité la plus adaptée pour chaque couple ? A cette question il existe aussi de multiples réponses, toutes autant spécifiques et tributaires de ces "intimes concessions" que le couple va s'accorder au moment de l'acte. Dans tous les cas, et au début de la relation, le couple va progressivement découvrir ce dont il est capable, ce que chacun donne à l'autre et définir de cette façon ses propres limites. Les contours de la sexualité des couples sont fonction de leur interaction réciproque selon un savant cocktail de désir réfléchi, de fantasme rêvé et de besoin sexuel animal ou pulsionnel.

 

Ce sont ces contours qui vont s'affiner durant toute la durée de la relation en ajoutant ou en effaçant des possibilités d'actes qui sont autant de "lâcher-prise" sur son propre corps et d'offrandes à l'autre pour gagner une certaine confiance physique réciproque. C'est justement dans la transposition de cette confiance physique que la confiance en l'autre perdure et progresse au fil du temps, car celui ou celle qui sait donner son corps à l'autre donne aussi consciemment une partie de lui-même et donc une sorte de "carte blanche" existentielle avec des droits et des devoirs.

 

A désir, sexualité et communication, nous pouvons donc ajouter cette "confiance en l'autre", une confiance acquise par le biais répété de l'acte sexuel, lequel est comme un acte solennel ou une signature au bas d'un contrat corporel qui se transforme en contrat moral entre partenaires pour sceller le couple d'abord dans la matière puis dans l'esprit de chaque individu.

 

Encore une fois, la sexualité joue le rôle moteur et régulateur, voire même constructif dans le couple, l'acte sexuel peut être assimilé à la reconduction d'un contrat mutuel à la fois corporel et mental qui stabilise la relation tout en la légitimant par accord réciproque tacite et reconductible. A noter qu'il n'existe pas une sexualité mais une infinité de gammes de sexualités possibles, à chacune correspond la fusion des tempéraments des partenaires dans l'acte, l'acceptation des besoins et des demandes, la volonté de faire ou de laisser faire, ce qui engage fortement chacun à la fois dans un renoncement ou bien dans une initiative, les deux étant des choix et des variables spécifiques à chaque couple et évolutifs à chaque moment de la relation au cours du temps. La sexualité est donc une dynamique nécessaire au couple à la fois pour sa stabilité et pour son évolution.

   

"Seul le battement à l'unisson du sexe et du coeur peut créer l'extase." Anaïs Nin

 

"Il en va de l'érotisme comme de la danse : l'un des partenaires se charge toujours de conduire l'autre." Milan Kundera

 

"Le sexe représente une force trop immense pour que l'on en fasse bon marché ou mauvais usage." Erica Jong

 

N'hésitez pas à me contacter au 06.50.75.95.14 (numéro non surtaxé) ou via ma bannière ci-dessous.et sachez aussi que vouloir Lâcher-prise est déjà une très bonne prise de conscience !  A bientôt

 

 
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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 14:11

concilier desir et sexualite couple connaitre conjointComme nous l'avions déjà précisé (article Sexo 1/3), la "Communication" est la base de toutes bonnes "Relations", et ne voyons nous pas ici se dessiner nettement dans ces deux termes génériques la racine même d'une certaine "Diplomatie amoureuse", laquelle nous permettrait de vivre sainement tout simplement avec un conjoint, un peu comme le feraient deux états voisins qui devraient coexister en sachant parfaitement délimiter des frontières communes afin d'entretenir les meilleures relations amicales possibles.

 

Cette représentation du couple vue sous l'aspect diplomatique me semble une excellente illustration de la réalité conjugale vécue au quotidien, d'ailleurs la plupart des situations problématiques au sein du couple se règlent finalement de la même façon qu'entre deux nations amies et certaines situations peuvent même avoir de fortes similitudes d'actions:

 

- les mises au point seraient comme des décrets diplomatiques

- les enfants pourraient travailler dans les ambassades du couple

- les conjoints seraient les véritables ambassadeurs de leur couple

- quelques fois des blocus se présenteraient sur certains sujets

- attention de ne pas entrer en conflit, toujours rester diplomate !

- la valise diplomatique apporterait souvent des solutions viables

- et l'ambassade pourrait même bien ressembler au lit conjugal

 

Mais la complexité du couple et de ses relations est aussi à l'image de la complexité de ces partenaires, c'est en cela qu'il n'y a pas de solution toute faite à une problématique de couple puisque les "paramètres intimes" sont pluriels et infinis, d'où l'obligation de dialogue et de communication pour que chacune des "ambassades" puisse travailler à l'édification des bonnes relations et à mieux connaitre la "Culture de l'autre". Ce dernier point est fondamental, il n'y a pas de couple stable et évolutif sans un fort désir de vouloir comprendre le (la) partenaire, assimiler son histoire et se rapprocher culturellement de ses besoins et de ses attentes lesquelles sont toujours spécifiques et fonction du vécu personnel.

 

Mais attention néanmoins à ne pas confondre compréhension du partenaire et confiscation de son identité ou fusion avec ce dernier, en effet, tout comme les pays ont une culture qui leur est propre, les couples ont des personnalités distinctes qu'il faut impérativement préserver, c'est bien la diversité de l'autre qui crée son attrait et le désir que l'on a de vouloir le connaitre dans une relation durable, ce sont ces différences qui sont dynamiques dans un couple, c'est bien dans ce cocktail, où chacun apporte sa pierre à l'édifice, qu'une nouvelle entité commune peut voir le jour, une sorte de socle diplomatique que l'on appelle "le Couple".

 

Après avoir vu le désir de vouloir comprendre l'autre, il y a aussi effectivement l'irrémédiable désir plus charnel de vouloir "prendre l'autre” dans cette expression il faut évidemment y voir clairement l'aspect sexuel de cette volonté innée. Ce n'est jamais simple de savoir si le désir de sexe est la principale composante qui unit les partenaires, mais dans la majorité des cas c'est bien ici le "statuquo du couple", une représentation de la bonne relation entretenue par l'acte, une sorte de régulière et agréable visite entre ambassadeurs pour vérifier que tout va bien au sein des "corps constitués".

 

Par ailleurs nous pouvons voir ici (dans l'acte sexuel) une fusion des corps possible là où il y a impossibilité d'une véritable fusion des esprits, comme si les corps étaient des messagers de cette volonté de mieux connaitre l'autre au plus profond de son enveloppe afin de mieux percer ses pensées et se rapprocher d'une impossible communion intégrale "corps-esprit". En ce sens, "faire l'amour" n'est autre que le simulacre sensitif d'une volonté partagée de mieux connaitre le sentiment de l'autre, donc de se rapprocher de son esprit et d'entretenir cette inévitable "communication rapprochée".

 

Après avoir compris que la sexualité était aussi un mode de communication très important au sein du couple, nous verrons prochainement (en troisième partie) comment la sexualité s'implique et s'applique réellement au quotidien afin de construire et de pérenniser la relation de couple, nous verrons que la très diplomatique maxime "Faites l'amour pas la guerre" n'a jamais été autant d'actualité !

 

 

"Pour mentir, un diplomate n'a qu'à se taire ; et s'il parle, un diplomate sincère croit qu'il pense vraiment une partie de ce qu'il dit." Robert Hollier

 

"La franchise est la meilleure des diplomaties, sans doute parce qu'elle ne fait pas de tort à l'autre." Ivan Tourgueniev

 

"Il y a des cas où tout l'art de la diplomatie consiste à maintenir les problèmes intacts le plus longtemps possible." André Frossard

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:32

Bien_concilier_desir_et_sexualite.jpgNous allons aborder dans cet article la base même de toute la construction de la relation amoureuse, et plus particulièrement celle de la relation amoureuse au sein du couple. Définir ce qui "est" ou bien qui deviendra une relation d'amour revient à chercher les causes profondes de ce besoin existentiel tant recherché par l'ensemble de l'humanité, tous pays confondus, en tout temps, et sans exception que l'on soit un homme ou une femme.

 

Ce premier constat d'universalité du "besoin d'amour" pose dès le départ l'envergure de la démarche, par conséquent nous aborderons le sujet en trois parties principales dont celle-ci qui me semble d'une importance toute capitale: pour bien concilier son désir et sa propre sexualité il faut déjà "bien se connaitre soi-même" !

 

Sans faire l'éloge de la célèbre maxime de Socrate et entrer de plain-pied dans le domaine complexe de la philosophie, "bien se connaitre", surtout en matière de besoin(s), de choix, de désir(s) et de sexualité, semble une parfaite évidence et pourtant le constat est que nous ne faisons pas tous les jours une "analyse personnelle" approfondie ou dans le détail de nos exigences individuelles, ceci parce que nous avons perdu l'habitude de le faire ou bien que nous n'avons pas le temps d'y consacrer les quelques précieuses minutes nécessaires qui pourraient changer notre vision des choses, voire notre vie toute entière.

 

En effet, la vie moderne nous pousse sans arrêt à toujours courir plus vite sans trop regarder où nous allons, nous sommes presque tous contraints de regarder loin devant sans même penser à lancer un regard intérieur et objectif sur nos "réels besoins". Il n'y a pas que la vie active qui nous fait oublier certains aspects de notre "moi"... par opposition si l'on a une vie plus passive ou moins active, alors on passe son temps à essayer de l'activer par toutes sortes de moyens desquels nous dépendons pour entrevoir une projection de nos besoins ou de nos désirs, une projection forcément extérieure.

 

Laissons donc tout ce qui peut facilement nous détourner de notre objectif et focalisons nous sur nos véritables besoins, notamment en termes d'amour et de sexe, puisque c'est bien ici de quoi il s'agit aujourd'hui.

 

Hommes et Femmes confondus, nous avons tous sans exception ce besoin capital : celui d'avoir une existence propre et que notre personne soit reconnue et appréciée, qu'elle soit finalement "définie par autrui pour exister", auquel cas aucun individu ne peut vivre ou se développer voire évoluer normalement sans en avoir des séquelles psychologiques importantes et donc des handicaps de communication, de vie personnelle et relationnelle dans un groupe ou dans une société.

 

Pour illustrer, souvenons-nous de "l'Enfant sauvage" de François Truffaut, un film inspiré d'une histoire véritable, celle d'un enfant qui n'a jamais eu aucune relation ou communication avec autrui les faits démontrent alors qu'il se crée un profond déficit du langage, de la communication et de la sociabilité, qu'ici l'homme est resté à l'état quasi animal dans une prostration proche de l'autisme.

 

L'Amour et la sexualité, pour ne pas dire le besoin d'être aimé ainsi que le passage à l'acte sexuel avec une personne choisie, sont complètement à l'opposé d'une telle configuration autiste car c'est dans la communication que tout s'opère, et déjà dans le propre dialogue avec soi-même pour élaborer ses propres outils de choix et les valider pour passer à l'action (c'est à dire à l'acte), ce qui reste la plus complexe des performances car bien se connaitre en se construisant avec les autres au sein d'un dialogue ou d'un contact (physique ou intellectuel) est souvent difficile dans nos sociétés qui comportent de nombreuses faces névrotiques voire psychotiques évidentes, d'où aussi le piège de faire de mauvais choix avec de mauvaises personnes.

 

Mais n'oublions pas que pour aimer autrui il faut aussi savoir d'abord s'aimer soi-même non seulement en tant qu'individu pensant mais aussi en tant qu'individu ayant un corps physique qu'il doit assumer pleinement. La responsabilité des choix de son propre corps passe bien évidemment par un dialogue intime avec soi-même, dans le cadre de la sexualité ce rapport physique à soi s'appelle la masturbation, rappelons que c'est un acte fondamental de reconnaissance de son propre sexe et donc aussi (par extension) de la construction de sa propre sexualité par "rapport à l'autre", pour ne pas dire du "rapport sexuel avec l'autre". ici aussi le rapport à son propre corps est un concept nécessaire et crucial pour pouvoir ensuite aborder sereinement le "dialogue avec le corps" du (de la) partenaire, en ce sens : savoir et vouloir se donner du plaisir c'est aussi savoir et vouloir en donner.

 

Nous venons donc de poser la pierre angulaire de l'édifice de la personnalité : la communication, oui encore elle, qui passe par le langage et le dialogue, pour aboutir à l'ultime choix (réciproque) de l'autre, c'est à dire à aimer l'autre (à vouloir l'autre : désir), soit simplement pour le côtoyer (vouloir être avec l'autre : amitié), soit pour vivre avec (lui faire l'amour : s'accoupler) et donc en faire son ou sa partenaire sexuelle principale.

 

L'on voit parfaitement que la construction personnelle de chaque individu va imposer un "schéma d'amour" en fonction de son potentiel de communication et de socialisation mais aussi de ses choix qui ne peuvent résulter que d'un désir commun et fortement explicité par le dialogue puis par l'action. Encore faut-il, pour passer à "l'acte d'amour", trouver la bonne personne avec qui "communiquer’’. D'où, et nous pouvons en être certains : les personnes qui ont le même potentiel de communication (ou bien une bonne complémentarité sur ce sujet) sont aptes à se reconnaitre et ensuite à se choisir pour s'aimer. Ce sera le thème de notre prochaine 2ème partie sexo.

 

"Malheur à la connaissance stérile qui ne se tourne point à aimer !" Bossuet

 

"L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie." Anaïs Nin

 

"Pas de connaissance de soi qui ne passe par le corps." Marc Gendron 

 

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:49

Bien_gerer_sa_sexualite_partie_3.jpgComme vous vous en doutez, nous allons nous focaliser sur le point de vue des Hommes dans ce 3ème "opus sexo" (si vous n'avez pas encore lu les deux premières parties, voir ci-dessous).

 

Sexo : Comment bien gérer sa sexualité au sein du couple ? (1ère partie)

Sexo : Comment bien gérer sa sexualité au sein du couple ?( partie 2)

 

Vous êtes très certainement une grande majorité à penser que la sexualité masculine est bien plus simple que celle des femmes et que la vision qu'ont les Hommes du sexe au sein du couple se réduit à sa plus simple [s]expression, je pourrais en effet aller dans ce sens et pourtant rien n'est plus inexact que de ne voir que l'évidence clamée par tous (parfois même par les hommes) et de ne pas vouloir approfondir ce qu'il y a sous la dure carapace des hommes !

 

Non, les hommes ne sont pas des tortues ni des insectes, la carapace dont je parle est celle qui dissimule la véritable approche psychologique des hommes vis à vis de leur rapport à la sexualité féminine, c'est une approche souvent difficile car imbriquée dans un contexte sociétal où l'Homme se doit d'être dominateur selon des préceptes historiques ancestraux qu'il est très complexe de remettre en cause au niveau personnel.

 

En effet, dès son plus jeune âge, le petit garçon entre dans un processus forcé de masculinisation induit par tout l'environnement qui l'entoure, que ce soit par les médias, les publicités, les jeux, ses propres parents, la société dans son ensemble donne une vision dominatrice de l'Homme sur la Femme... Par conséquent, et surtout à notre époque contemporaine qui nous assène à outrance de toutes sortes de slogans à hautes doses, l'Homme n'a pas d'autre alternative que d'aller dans ce sens du "Masculin à 110%", voire du "Macho Costaud" (le "bad boy")... ou alors de renoncer complètement et de choisir la voie inverse de l'homosexualité ou de la transexualité.

 

Bien entendu ces schémas génériques peuvent être de simples façades utiles, des masques ou des costumes qu'endosserait naturellement chaque homme pour faire face à ses obligations masculines et à ses choix sous le regard d'une société qui classifie par genres bien formatés. Mais justement, de quelles "obligations" ou stéréotypes sexuels parle-t-on lorsque ces hommes sont en couple (ici hétérosexuel pour simplifier), voici en rappel quelques "idées reçues":

 

- l'homme propose, la femme dispose" (qui n'a pas déjà entendu cette phrase)

- "le sexe fort c'est l'homme, le sexe faible c'est la femme" (déjà entendu aussi)

- la sexualité de l'homme est puissante donc forcément agressive et dominatrice

- la femme doit subir les choix sexuels (et positions) que l'homme lui impose

- l'homme est sexuellement fort, entreprenant, actif, imaginatif, décideur...

- l'homme montre ses prouesses sexuelles au détriment de ses sentiments

- l'acte sexuel est "réussi" si l'homme a su y prendre beaucoup de plaisir.

 

Que d'idées simplistes énumérées ci-dessus ! Heureusement que les mentalités changent et que rien n'est fixé dans le marbre. Ceci dit, l'image que l'on donne de l’homme n'a pas changée, c'est sur ce point qu'il y a encore beaucoup à faire afin que la réalité rejoigne cette "fiction collective" qui ressemble d'ailleurs bien plus à une sorte d'hallucination collective ! Car bien entendu que la femmes revendique aussi le plaisir, qu'elle est tout autant active dans l'acte sexuel que l’homme (voire même plus...), qu'elle peut être aussi dominatrice et prendre le contrôle, enfin la vraie prouesse sexuelle n'est-elle pas féminine lorsque l'unique orgasme masculin doit être bien géré afin que tout se passe au mieux pour monsieur ?! Et bien souvent aussi madame doit savoir "prendre les devants" pour faire chauffer la machinerie de monsieur, à ce moment précis n'en faut-il pas de l'imagination et des idées ! Bien certainement.

 

Dans la réalité, la vraie, sous les draps dans la chambre à coucher, les hommes et les femmes sont et doivent être en parfaite osmose pour réussir "en commun" l'acte sexuel, rien n'est en effet plus compliqué que de chercher à satisfaire son partenaire autant que soi, d'autant plus si l'un des deux n'en a pas vraiment envie au même moment... Alors cette "gestion de l'acte sexuel" doit forcément encore et toujours passer par le dialogue, c'est bien par le dialogue que le désir arrive, c'est aussi par le dialogue (des caresses et des sens) que les corps des partenaires se retrouvent en phase pour aboutir ensemble au plaisir.

 

L'homme doit parfaitement être à l'écoute de sa partenaire et de son corps, ne rien lui imposer sinon il ne fera que prendre du plaisir à sens unique, ce qui serait une erreur car c'est bien dans le partage des plaisirs que le couple saura décupler son expérience sexuelle et voudra la renouveler souvent.

 

Par ailleurs, les hommes savent parfaitement qu'une femme comblée est aussi plus réceptive à rendre ensuite le plaisir qu'elle reçoit, par conséquent il faut savoir "penser l'acte sexuel" pour mieux le réaliser dans le feu de l'action... il n'y a donc pas que les femmes qui font l'amour avec leur cerveau, les hommes aussi, et ces femmes reconnaissent d'instinct ces hommes qui savent leur donner du plaisir, elles ne s'y trompent pas, serait-ce ici ce que l'on appelle le 6ème sens féminin ? C’est bien possible...

 

 

Je vous souhaite à tous de passer une très Bonne Fête de fin d'année 2010 remplie d'amour et de plaisirs partagés en couple !

 

 

"Le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que l'amour s'approprie."  Milan KUNDERA

 

"Un homme qui pense, non à une femme comme au complément d'un sexe, mais au sexe comme au complément d'une femme, est mûr pour l'amour." André MALRAUX

 

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